• Sodas et boissons sucrées à l'origine d'une puberté précoce 

    La Nutrition.fr - Juliette Pouyat - Mercredi 04 Février 2015

    Une nouvelle étude parue dans la revue Human Reproduction rapporte que les jeunes filles qui boivent fréquemment des boissons sucrées ont tendance à avoir leurs premières règles plus tôt que celles qui n’en boivent pas. Ce phénomène est inquiétant car avoir ses règles plus tôt est associé à un risque accru de cancer du sein plus tard dans la vie mais également de diabète de type 2. 

    La consommation de boissons sucrées chez les jeunes est associée à une prise de poids qui est également un prédicteur de menstruations précoces. Des mécanismes indépendants de la prise de poids sont également possibles, notamment ceux impliquant insuline et hormones sexuelles.

    L’âge des premières règles a fortement baissé au cours du 20ème siècle dans les pays industrialisés. Et la consommation des boissons sucrées a augmenté en même temps que l’âge des premières règles a diminué. C’est pourquoi les chercheurs ont choisi d’étudier l’association entre la consommation de boissons sucrées et l’âge des premières menstruations.

    Dans cette étude, les chercheurs ont suivi, de 1996 à 2001, 5583 filles appartenant à la Growing up Today Study âgées de 9 à 14 ans. Au début de l’étude, aucune des jeunes filles n’avait eu ses premières règles. A la fin de l’étude, toutes étaient réglées sauf 3% des jeunes filles. Les chercheurs ont déterminé à l’aide de questionnaires à quelle fréquence les jeunes filles consommaient différents types de boissons : une canette ou un verre de soda, un verre de boisson aux fruits non gazeuse ou un verre, une canette ou une bouteille de thé glacé sucré. Toutes ces boissons contiennent du sucre ajouté sous forme de saccharose, glucose, sirop de maïs…certaines contiennent en plus de la caféine. Les chercheurs ont également étudié les boissons gazeuses light et les jus de fruits pour évaluer l’impact des boissons sucrées artificiellement ou naturellement. Une portion correspond à un verre, une canette ou une petite bouteille.

    Quel que soit son âge, une jeune fille non réglée qui consomme plus d’une portion et demie de boissons sucrées par jour est 26% plus susceptible d’avoir ses premières règles dans le mois suivant qu’une jeune fille qui ne boit pas plus de 2 boissons sucrées par semaine. Les résultats montrent que les jeunes filles qui boivent plus d’une portion et demie de boissons sucrées par jour ont leurs premières règles 2,7 mois plus tôt que celles qui en boivent 2 ou moins par semaine. Cet effet est indépendant de l’indice de masse corporelle, de la taille, des apports alimentaires totaux et d’autres facteurs, comme l’activité physique. Les chercheurs n’ont pas trouvé d’association entre les boissons gazeuses light (avec édulcorants intenses) ou les jus de fruits et l’âge des premières règles.

    « Notre étude alimente l’inquiétude croissante à propos de la consommation très répandue des boissons sucrées chez les enfants et les adolescents aux Etats-Unis et ailleurs. La principale préoccupation concerne l’obésité, mais les résultats de notre étude suggèrent que les premières règles arrivent plus tôt chez les jeunes filles qui consomment beaucoup de boissons sucrées. Ces résultats sont importants dans le contexte de puberté précoce observée dans les pays développés sans que l’on en connaisse les raisons  » explique le Dr Karin Michels qui a dirigé les recherches.

    Les auteurs expliquent qu’une diminution d’un an de l’âge de la ménarche –première période de menstruations- augmenterait le risque de cancer du sein de 5%. Donc une diminution de l’âge de la ménarche de 2,7 mois a probablement un impact modeste sur le risque de cancer du sein. « Dans notre étude la consommation de boissons sucrées la plus élevée, plus d’une portion et demie par jour, est relativement basse, comparée à la consommation d’autres populations dans lesquelles nous pourrions nous attendre à une diminution encore plus inquiétante de l’âge de la ménarche ».

    « Les boissons contenant du sucre ajouté ont un index glycémique plus élevé que les boissons sucrées naturellement. Un index glycémique élevé conduit à une augmentation rapide de la concentration d’insuline dans l’organisme. Or, cette concentration élevée d’insuline peut entrainer une augmentation des hormones sexuelles et les études montrent que de grandes modifications dans la concentration de ces hormones ont été associées à des règles plus précoces. La présence de caféine aurait d’ailleurs le même effet » expliquent les auteurs.

    A noter cependant que d’autres facteurs pourraient expliquer une puberté précoce, comme la consommation élevée de protéines animales mais aussi des facteurs environnementaux et notamment l’exposition à des perturbateurs endocriniens (phtalates par exemple).

    Source

    Carwile JL, Willett WC, Spiegelman D, Hertzmark E, Rich-Edwards J, Frazier AL, Michels KB. Sugar-sweetened beverage consumption and age at menarche in a prospective study of US girls.Hum Reprod. 2015 Jan 27. pii: deu349. [Epub ahead of print]

    photo : artur84 pour freedigitalphotos

     

    La puberté précoce, signe d'un risque de diabète

    Les filles qui ont leurs premières règles le plus tôt ont plus de risque de développer un diabète de type 2 à l’âge adulte.

    La Nutrition.fr - Marie-Céline Jacquier - Mercredi 30 Octobre 2013

    Puberté précoce et diabète de type 2 seraient deux phénomènes associés, selon une étude européenne parue dans Diabetes Care.

    Chez les filles, la puberté se manifeste par l’augmentation du volume des seins, l’apparition de poils et des premières règles. Ces transformations sont déclenchées par la production d'hormones. La puberté précoce apparaît lorsque ces hormones sont produites trop tôt, mais aussi sous l'influence de facteurs environnementaux (lire encadré).

    Dans cette étude, des chercheurs européens ont voulu examiner le lien entre l’âge des premières règles et le risque de diabète de type 2 à l’âge adulte. En effet, les filles qui ont une puberté précoce sont plus susceptibles de devenir obèses. Les enregistrements médicaux de plus de 15 000 femmes provenant de 8 pays européens participant à la grande étude prospective EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition)-InterAct ont servi à cette analyse.

    Résultats : L’âge moyen des premières règles allait de 12,6 à 13,6 ans. Chaque année supplémentaire dans l'apparition des règles était associé à un IMC (indice de masse corporelle) à l’âge adulte réduit de 0,32 kg/m2. Par rapport aux jeunes filles qui avaient leurs règles à l’âge médian de 13 ans, celles qui avaient leurs règles le plus tôt (entre 8 et 11 ans) avaient un risque de diabète de type-2 augmenté de 70 %. Une fois l'indice de masse corporelle pris en compte, ce risque était ramené à 42%. Le fait d'avoir les premières règles plus tard que la moyenne (par exemple à 15 ans) n’amenait pas une protection supplémentaire vis à vis du risque de diabète.

    En France l'âge moyen des premières règles était de 12,6 ans en 2006.

    Les facteurs biologiques impliqués dans le déclenchement de la puberté pourraient jouer un rôle dans le développement du diabète de type 2 des années plus tard. Les auteurs soulignent que l’incidence du diabète de type-2 a augmenté au cours des dernières décennies, et qu’en même temps l’âge moyen de la puberté a diminué.

    En définitive, les femmes qui ont eu leurs premières règles tôt ont un risque augmenté de diabète de type-2 à l’âge adulte. Moins de la moitié de cette association est liée à l’IMC.

    Les évolutions des modes de vie (alimentation, pollution environnementale...) pourraient jouer un rôle dans l'augmentation des cas de puberté précoce. Récemment, il a été montré qu’un manque de vitamine D pouvait favoriser la puberté précoce des filles.

    Source

    Elks CE, Ong KK, Scott RA, van der Schouw YT, Brand JS, Wark PA, Amiano P, Balkau B, Barricarte A, Boeing H, Fonseca-Nunes A, Franks PW, Grioni S, Halkjaer J, Kaaks R, Key TJ, Khaw KT, Mattiello A, Nilsson PM, Overvad K, Palli D, Quirós JR, Rinaldi S, Rolandsson O, Romieu I, Sacerdote C, Sánchez MJ, Spijkerman AM, Tjonneland A, Tormo MJ, Tumino R, van der A DL, Forouhi NG, Sharp SJ, Langenberg C, Riboli E, Wareham NJ; InterAct Consortium. Age at Menarche and Type 2 Diabetes Risk: The EPIC-InterAct study. Diabetes Care. 2013 Nov;36(11):3526-34.

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  • La vitamine D stimule l'immunité contre les cellules cancéreuses

    La vitamine D préviendrait le cancer du côlon par un mécanisme d'immunoprévention, en stimulant des cellules du système immunitaire.

    La Nutrition.fr Marie-Céline Jacquier 

     

     

    Des niveaux élevés de vitamine D sont associés à une réduction du risque de cancer du côlon dans différentes études d’observation. D’après un article paru dans la revue Gut, ce bénéfice serait dû à l’action positive de la vitamine D sur les défenses immunitaires de l’organisme.

    La vitamine D est produite par la peau lorsque celle-ci est exposée à la lumière du soleil. Elle est essentielle à la santé osseuse, mais pourrait également prévenir de nombreuses maladies chroniques. Entre autres, un déficit en vitamine D est associé à certains cancers, aux maladies auto-immunes, à la mortalité, ou à des maladies mentales.

    Dans cette étude, des chercheurs de la Harvard School of Public Health ont voulu savoir quels étaient les mécanismes sous-jacents expliquant l’effet positif de la vitamine D sur le cancer du côlon-rectum. Ils ont étudié 318 personnes qui avaient développé un cancer colorectal et 624 témoins qui provenaient de deux études de cohorte : la Nurses’ Health Study et la Health Professionals Follow-up Study.

    Les niveaux de vitamine D avant l’apparition d’un cancer étaient connus. Les chercheurs ont observé que plus les niveaux de vitamine D étaient élevés, moins les participants avaient de risque de développer des tumeurs colorectales.

    Les chercheurs ont aussi étudié la réaction immunitaire des patients et les lymphocytes T qui s'infiltraient dans les tumeurs. La vitamine D était associée à une réaction immunitaire intense, permettant une « immunoprévention » du cancer. En effet, les cellules immunitaires de la tumeur peuvent convertir la 25-hydroxyvitamine D en un composé bioactif : la 1 α,25-dihydroxyvitamine D3, qui influence les cellules immunitaires.

    Une tumeur maligne ne contient pas que des cellules cancéreuses mais différents types cellulaires, parmi lesquels on trouve des cellules du système immunitaire : les lymphocytes T. Ceux-ci  peuvent cibler des cellules tumorales et limiter leur croissance. Une tumeur contenant plus de lymphocytes T est de meilleur pronostic.

    Pour les auteurs, la vitamine D interagit donc avec le système immunitaire pour prévenir les tumeurs, comme l’explique Shuji Ogino : « Cette étude montre vraiment que la vitamine D a un effet sur l’immunité ». D’après lui, « La vitamine D stimule l’immunité non seulement dans le cancer, mais aussi pour combattre les infections. »

    Précédemment, il avait été montré que la vitamine D agit sur l’expression de centaines de gènes, dont des gènes impliqués dans l’immunité.

    Song M, Nishihara R, Wang M, Chan AT, Qian ZR, Inamura K, Zhang X, Ng K, Kim SA, Mima K, Sukawa Y, Nosho K, Fuchs CS, Giovannucci EL, Wu K, Ogino S. Plasma 25-hydroxyvitamin D and colorectal cancer risk according to tumour immunity status. Gut. 2015 Jan 15. pii: gutjnl-2014-308852. doi: 10.1136/gutjnl-2014-308852.

     

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  • L'épigénétique, une notion à prendre en compte !

    Si la notL'ÉPIGÉNÉTIQUE OU NOTRE POUVOIR SUR NOS GÈNES!ion de gène date du XIXe siècle lorsque Grégor Mendel détermina les lois de l’hérédité, sa compréhension est très récente.

    Dans les années 1960 les français François Jacob et Jacques Monod déterminent le gène comme étant une molécule d’ADN. La notion de code génétique est évoquée pour la première fois.

    Depuis lors,  de nombreuses études sont effectuées sur le génome, avec ces dernières années les différentes modifications sur les gènes donnant naissance aux OGM, (organismes génétiquement modifiés).

    On pense alors que le patrimoine génétique est figé, que l’ADN ne peut pas varier. Mais seulement 35 à 40% de l’activité de l’ADN est connu, le reste est déterminé comme étant ‘’ADN poubelle’’.

    L’épigénétique est un terme créé en 1942 par Conrad Waddington. Ce terme représente l’étude de l’influence de l’environnement sur l’expression des  gènes.

    Nous pouvons intervenir sur nos gènes

    Depuis moins de 10 ans, la science de l’épigénétique a démontré que  les 60% ‘’d’ADN poubelle’’ permettent la fabrication de petites molécules d’ARN circulant dans l’organisme. Ces molécules régulent le fonctionnement des gènes en fonction du comportement de chacun.

    Rappelons que notre comportement est en liaison directe avec notre système de croyances.

    Notre cadre de références, unique pour chaque individu est donc construit à travers nos croyances qui donnent naissance à nos pensées.

    Nos pensées sont donc directement rattachées à l’expression de nos gènes, de même que notre façon de nous nourrir.

    L’expression de nos gènes diffère également selon que l’on fasse de l’activité physique ou pas.

    De notre état émotionnel dépend surtout le fonctionnement des gènes.

    Nous avons donc des gènes qui s’expriment et d’autres non en fonction de notre comportement.

    La plus grande partie de notre patrimoine génétique est donc acquise, seulement une minorité est innée.

    Cette liaison directe sur son propre patrimoine génétique donne les possibilités à tout être vivant d’améliorer sa vie, notamment sa santé.

    Le patrimoine génétique est constitué du génome, c'est-à-dire le matériel génétique codé dans l ‘ADN, chromosomes, gènes.

    Le Docteur es science Joël de Rosnay aime rappeler que les abeilles naissent avec le même patrimoine génétique. Lorsqu’une partie des larves sont nourries avec de la gelée royale, celles-ci deviennent reines.

    Un gène transmis par le père ou la mère n’a pas  forcément la même expression; cela s’appelle l’empreinte parentale.

    Il en est de même avec les jumeaux. A la naissance les deux frères ou sœurs ont exactement le même génome. Selon  les modifications environnementales les gènes du premier ne s’expriment pas comme ceux du second. C’est  la raison pour laquelle chacun possède son propre comportement. Tout au long de sa vie chacun est en liaison avec  les effets de son environnement. Avec le temps la ressemblance varie et chacun développe ses propres maladies.

    Le Docteur Bruce Lipton, épigénéticien de renom, était chercheur en biologie cellulaire dans les années 70. Il travaillait sur la culture des cellules souches. Il s’aperçut que selon l’environnement ou se trouvaient ses boîtes contenant les cellules souches, certaines cellules donnaient  des muscles, d’autres des os, de la peau…

    Ce qui déterminait la naissance d’une cellule par rapport à une autre, est bien l’information qui provient de l’environnement dans lequel vit la cellule.

    Les gènes ne contrôlent donc pas les cellules à 100%. Contrairement à ce qui a été établi lors de la découverte des gènes, l’information ne provient pas uniquement de l’ADN.

    Cela démontre  que chaque individu n’est pas prisonnier des gènes transmis par son ascendance, et que chacun peut changer la façon dont s’exprime ses gènes.

    Les études en médecine épigénétique montrent qu’une personne naissant dans une famille de diabétique, ou présentant d’autres problèmes métaboliques, cholestérol, poids… peut  inverser la tendance pour elle et sa descendance en changeant son comportement alimentaire.

    Au moins 60 % d’informations dites héréditaires transmises par  nos parents peuvent être  déprogrammées et reprogrammées.

    « L'ADN ne fait que porter le code génétique. L'épigénétique donne les moyens à la cellule de l'interpréter le mieux possible. » Peter Artymiuk (Professeur en biologie cellulaire)

    L'épigénétique, c'est d'abord cette idée que tout n'est pas inscrit dans la séquence d'ADN du génome. "C'est un concept qui dément en partie la "fatalité" des gènes", relève Michel Morange, professeur de biologie à l'ENS. Plus précisément, "l'épigénétique est l'étude des changements d'activité des gènes - donc des changements de caractères - qui sont transmis au fil des divisions cellulaires ou des générations sans faire appel à des mutations de l'ADN", explique Vincent Colot, spécialiste de l'épigénétique des végétaux à l'Institut de biologie de l'Ecole normale supérieure (ENS-CNRS-Inserm, Paris).  Article de Florence Rosier dans Le Monde.fr 13/04/2012

    Nous détenons un pouvoir infiniment puissant sur notre fonctionnement, sur notre destinée, car ce ne sont pas nos gènes qui contrôlent notre vie comme on le pensait.

    Arrêtons de nous sentir victime d’un ou plusieurs gènes. Réfléchissons d’abord sur le fait que nous pouvons influer sur eux dans au moins 60% des cas voir 85% selon le Docteur de Rosnay.

    Ce concept est en lien avec la physique quantique, considérant que l’Univers est un Champ Energétique et non physique comme le considèrent encore certaines personnes.

    La science commence ainsi à intégrer la partie spirituelle des forces invisibles du Champ Energétique dans la constitution de la matière.

    Le cerveau, grâce à sa plasticité, évolue en fonction des événements, de l’environnement dans lequel il baigne.

    Nous avons donc cette capacité de modeler notre cerveau, en le nourrissant de belles pensées par exemple. La difficulté réside dans le fait que nos pensées sont automatiques et permanentes, elles se succèdent les unes aux autres. Dès que nous souhaitons échapper à une mauvaise pensée, celle-ci s’imprime encore plus dans l’esprit, comme ce refrain entendu le matin et qui nous poursuit toute la journée!

    La psycho énergétique aide à créer les changements souhaités à tous les niveaux de notre être. L’EFT est à ce jour la Méthode inégalée pour s’offrir cette liberté!

    La  Psycho Energétique pour transformer son comportement

    Grâce à la psycho énergétique nous pouvons à ce jour nous débarrasser des émotions perturbantes que nous ont léguées nos aïeux et celles que nous avons imprimé tout au long de notre vie.

    L’EFT fait partie de ces différentes Méthodes de psycho énergétique. Elle est validée par différentes études.

    « Avec la psycho énergy, vous n'aurez pas à  repasser en revue toutes les expériences de votre vie, en quelques minutes, on peut reprogrammer une croyance dans son subconscient .» Bruce Lipton

    L’EFT permet de modeler son cerveau en supprimant les inversions psychologiques. L’intégration  de pensées positives devient possible  en restant régulièrement relié à ces pensées tout en se libérant des émotions perturbantes pendant 21 jours au moins.

    Toutes nos actions sont ainsi mises en œuvre avec la certitude qu’elles nous mènent sur le bon chemin, c'est-à-dire celui que l’on a réellement choisi.

    Il devient nécessaire de vivre dans un climat serein et d’éviter de vivre dans un environnement déstabilisant. Dès qu’une perturbation survient, il convient de la ‘’défuser’’; l’EFT est un formidable outil pour  aider dans cette ‘’défusion’’ dans les moments difficiles que nous pouvons vivre parfois.

     

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    LE THYM : NOTRE AMI POUR L'HIVER!

    LE THYM : NOTRE AMI POUR L'HIVER!Le thym, Thymus vulgaris est une plante médicinale très importante de la pharmacopée.

    Si cette plante est très utilisée comme  aromate, surtout dans le sud de la France, elle est d’une remarquable efficacité dans le soulagement de divers maux et notamment ceux générés en hiver.

    En effet les propriétés du thym dans les affections respiratoires et intestinales sont  remarquables.

    Le thym est un puissant anti infectieux, bactéricide et anti fongique.

     

     

     

    Outre son utilisation en cuisine, le thym peut être utilisé en tisane, en inhalation, en gargarisme, par voie cutanée.

    Le thym détient grande une richesse d’actifs selon qu’il soit frais ou séché, qu’il soit utilisé en tisane ou en aromathérapie.

    La composition phytochimique du thym

    Cette plante rampante pousse sur les sols arides dans les régions chaudes. On la retrouve sur  tout le bassin méditerranéen. 

    Le thym fait partie des plantes aromatiques. Elle contient des huiles essentielles conférant au thym de puissantes et   diverses  propriétés.

    Il existe plusieurs variétés de Thymus vulgaris regroupées en  7 chémotypes  (types chimiques).

    •  Linalol : fonction alcool, respecte la flore intestinale et s’utilise facilement chez l’enfant, anti infectieux, anti  mycosique.
    • Thymol : fonction phénol, plus agressif que le linalol, puissant anti infectieux, troubles de la sphère broncho pulmonaire., tonique physique et psychologique.
    • Thujanol : fonction alcool, anti viral, anti fongique,  antibactérien, hépato stimulant,  immunostimulant.
    • Carvacrol : fonction phénol, puissant bactéricide. Ayant une activité sur 92% des bactéries.
    • Géraniol : fonction alcool, anti bactérien, problèmes cutanés, immunostimulant, tonique général.
    • α-terpinéol : fonction alcool, immunostimulant, bactéricide, tonique général et nerveux.
    • Cinéole : fonction oxyde, expectorant, tonique général.

     

    Nous retrouvons d’autres espèces  du genre thymus :

    • Le thym saturéoïde ou thym à bornéol, un anti bactérien à large spectre et tonifiant de l’organisme.
    • Le serpolet, Thymus serpillum, neurotonique, efficace contre les maux de gorge.
    • Le Thymus citriodorus, thym à géraniol.
    • Le Thymus zigis, ou thym d’Espagne, renfermant thymol et carvacrol.
    • Le Thymus mastichina, autre thym d’Espagne riche en eucalyptol et limonène.

     

    La plante sèche renferme essentiellement de  la vitamine K, du fer, calcium, zinc, manganèse et en moindre quantité des vitamines B, C, et autres minéraux.

    On retrouve également des flavonoïdes et acides phénols, de bons anti oxydants et anti inflammatoires. Chaque type de thym contient des huiles essentielles dont sa représentante chémotypée.

    Le thym est utilisé depuis plusieurs milliers d’années. Les Egyptiens se servaient de cette plante pour embaumer leurs morts.

    Au Moyen Age le thym  a été l’un des remèdes pour soigner les grandes épidémies comme la peste et la lèpre.

    Dès le XVIe siècle  le thym apparaît dans les traités de médecine pour soulager différentes affections.

    De nos jours, les naturopathes et les médecins phytothérapeutes  conseillent le thym dans les domaines respiratoire et intestinaux, et en tant que puissant antiviral et anti bactérien.

    Les propriétés thérapeutiques

    Le thym possède des propriétés broncho spasmolytiques;  il a  des effets fluidifiant, expectorant et calmant sur la toux. C’est un allié de poids pour soulager les affections bronchiques et tout désordre respiratoire.

    En cas d’inflammations buccales, le thym peut être utilisé  en bains de bouche et gargarismes.

    Anti bactérien, le thym  aide à lutter contre H. pylori responsable des ulcères de l’estomac.

    Pendant les périodes de gastro entérites le thym reste une   arme efficace.

    Le thym est un puissant vermifuge chez les enfants.

    Il peut également être appliqué dans la lutte contre les poux. Dans ce cas l’alliance de l’huile essentielle de thym et du Tea tree sera un bon secours.

    Anti fongique, le thym s’utilise contre les mycoses diverses.

    Les effets anti oxydants du thym ne sont plus à démontrer et le constituant paracymène permet de soulager les douleurs rhumatismales et arthrosiques ainsi que les névralgies dentaires.

    Usages domestiques

    L’utilisation de quelques gouttes de thym sur un chiffon ou dans un seau d’eau pour les nettoyages ménagers est une bonne alternative aux produits désinfectants chimiques

    Le thym à géraniol chasse les moustiques.

    Les différentes formes galéniques

    Les propriétés d’une plante sont différentes, voir complémentaire, qu’il s’agisse de la plante fraîche, sèche ou sous   forme d’huile essentielle.

    Comme nous l’avons vu le thym possède plusieurs chémotypes. Une synergie de ces principaux chémotypes est un atout pour une action à très large spectre.

    C’est ainsi que le Laboratoire ETNAS à Montélimar a conçu un concept unique avec Arofitom®.

    Dans cette galénique innovante, le thym tient une place  particulière, avec l’association de la poudre de la plante associée à ses extraits et à différents thyms chémotypés.

    La forme tisane, en infusion, apportera du réconfort dès les premiers signes de refroidissements et pour aider à digérer.

    Les compresses d’infusion aideront à soulager les problèmes cutanés.

    Des bains de bouches et gargarismes d’infusion seront indiqués  en cas de maux de dents, laryngite,  amygdalite, halitose.

    Des teintures et extraits fluides peuvent également être proposés.

    N’oublions pas les inhalations très efficaces  pour déboucher les voies respiratoires.

    Tisane anti infectieuse

    2 clous de girofle

    1 branche de thym

    1 /2 bâton de cannelle

    1 rondelle de citron

    1/2 cuillère à café de miel

    Faire une infusion* de thym et une décoction** de cannelle et clou de girofle. Mélanger et  verser dans une tasse contenant le miel et le citron.

    *Verser la branche de thym dans l’eau bouillante et laisser  infuser 3 minutes environ

    *Mettre le clou de girofle et la cannelle dans l’eau froide et  faire bouillir le mélange  3 minutes environ.

    LE THYM : NOTRE AMI POUR L'HIVER!

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  • LES  CHOUX : BONS POUR LA SANTE!La famille des choux est regroupée dans une sous-famille, les crucifères.

    Le genre que nous consommons est Brassica oleracea regroupant le chou fleur, (Brassica oleracea botrytis), le chou de Bruxelles, (Brassica oleracea gemmifera),  les choux pommés, vert, blanc, rouge, (Brassica oleracea capitata),  le brocoli, (Brassica oleraceaitalica).

    Brassica oleracea a été domestiqué il ya plusieurs  milliers d’années et pousse toujours à l’état sauvage sur les côtes atlantique et  méditerranéenne.

    Ces légumes ne sont pas particulièrement appréciés d’une façon générale, et pourtant ils représentent un véritable allié à notre santé comme nous allons le voir et devrait être régulièrement présents sur nos tables.

    Les choux peuvent être consommés de différentes façons, il existe de nombreuses recettes pour les rendre succulents.

    Les propriétés thérapeutiques

    Les plantes de la famille des crucifères, Brassica oleracea, (choux), Brassica napus, (colza, rutabaga), Brassica rapa, (navet, chou chinois), Brassica nigra, (moutarde noire) étaient cultivées dans l’ancien temps pour leurs propriétés médicinales.

    Les Grecs et les Romains appréciaient tout particulièrement les choux comme  plantes médicaments.

    Le romain Caton l’ancien 200 ans avant J.-C. voyait dans le chou un remède universel pour éviter le médecin. « Le chou chasse tout et guérit tout », écrivait-il. Il eut  23 fils, dont le dernier à l’âge de 80 ans.

    Pour les Romains, d’une façon générale, le chou chassait la mélancolie.

    Le père de la diététique, Hippocrate, parlait des choux comme « légume aux mille vertus »

    Diogène se nourrissait que de choux, arrosés d’eau claire. Il mourut à l’âge de 83 ans.

    Au Moyen-âge, des feuilles de chou étaient malaxer et mélanger dans de l’argile, et servaient de cataplasmes contre les rhumatismes.

    Le scorbut  des marins fut vaincu par le chou de la choucroute.

    Malheureusement le chou est tombé dans les oubliettes au cours du temps, mais refait son apparition dans le domaine de la santé.

    Des études témoignent de l’impact positif des légumes crucifères en général et des choux en particulier sur le cancer. Une prise de 3 à 5 portions de crucifères, notamment brocoli, chou, reste un excellent protecteur contre cette maladie en plus d’une alimentation riche en autres types de légumes et fruits.

    La diminution de la pomme de terre dans nos plats, qui représente environ la moitié de la prise de fruits et légumes en occident, et l’augmentation des choux dans l’alimentation peut donc contribuer au maintient d’une meilleure santé.

    Le chou par sa teneur en nombreux actifs est un aliment remède pour :

    • Tonifier l’organisme, lutter contre les avitaminoses grâce aux vitamines C, E, A, B1.
    • Digérer, améliorant notamment les douleurs intestinales. Riche en fibre, le chou améliore le transit.
    • Décongestionner le foie. Le chou est un excellent détoxinant général.
    • Activer la circulation sanguine.
    • Protéger le cœur. La consommation régulière de choux entraîne la diminution de l'homocystéine, une protéine du sang, qui en forte concentration peut occasionner des maladies cardiovasculaires.
    • son action positive sur les différents types de cancers. Les choux renferment des polyphénols, ces flavonoïdes grands protecteurs cellulaires. Les choux, et surtout le brocoli, contiennent de fortes teneurs en glucosinolates.

       

      Les glucosinolates ne sont pas actifs directement, mais ils libèrent 2 composés chimiques possédant une très haute activité anti cancéreuse : ce sont les indoles et les isothiocyanates.

      Lors de la mastication du chou, comme le brocoli très riche en glucosinolates, ses dérivés isothiocyanates sont transformés en sulforaphane, sous l’action d’une enzyme, la            myrosinase, que renferme également le chou.

      Le sulforaphane est une puissante molécule anticancéreuse. Il pourrait agir sur l’apoptose, la mort des cellules cancéreuses. Il possède des propriétés antibiotiques, bactéricides,    prévenant notamment l’ulcère de l’estomac en s’opposant à Helicobacter pylori.

      Pour bénéficier des bienfaits des molécules que les choux contiennent, il est nécessaire de ne pas les faire trop chauffer, ni les tremper dans une grosse quantité d’eau, pour ne pas   détruire les glucosinolates et leurs dérivés.

      Les Docteurs Canadiens  Béliveau et Gingras, spécialistes du cancer, recommandent de varier les différents types de choux et crucifères. En effet d’autres molécules, comme le phenethyl isothiocyanate (PEITC) et l’indole-3-carbinol (I3C) sont formés à partir des glucosinolates, et présentes dans le chou chinois et le cresson de fontaine.

      Le PEITC reste une molécules les plus toxiques pour les cellules cancéreuses. Cette molécule détiendrait ainsi 2 rôles; la prévention et l’attaque des tumeurs.

      Je ne peux qu’encourager à chacun de varier son alimentation avec un apport de différents végétaux aux 2 repas principaux. Il semble même souhaitable de dépasser la recommandation des 5 fruits et légumes par jour!

      Lors de votre prochain marché, regardez dans votre cabas si une variété de choux s’y trouve.

      Le chou de la choucroute est parfaite pour confectionner des entrées ou accompagner divers plats et notamment le poisson.

      En cataplasmes, le chou lutte contre les inflammations et les douleurs :

      • ORL et infections bronchiques.
      • Problèmes cutanés.
      • Réduit les œdèmes.
      • Possède une action analgésique contre divers maux, dents, tête, yeux…

      Pour les cataplasmes, écraser les feuilles après avoir retirer la côte centrale et placer sur la zone à traiter en couvrant avec une gaze. Il est également possible de placer directement la feuille chaude sur la partie à traiter, après avoir pris le soin de retirer la côte centrale.

       

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