• LES OMEGAS-3 CHEZ LES ENFANTSLes enfants de 8 à 16 ans qui reçoivent des compléments d'oméga-3 ont moins de problèmes de comportement et sont moins anxieux.                         

    Marie Céline Jacquier   la Nutrition.fr 

    Au lieu de déplorer les débordements de vos enfants, vous pourriez vous assurer qu'ils ont suffisamment d'oméga-3 ! D’après une étude de l’université de Pennsylvanie parue dans Journal of Child Psychology and Psychiatry, les oméga-3 réduiraient les comportements agressifs et antisociaux chez les enfants.

    Les oméga-3 à longues chaînes sont des acides gras trouvés dans les poissons gras ou existant sous forme de compléments. Notre organisme peut aussi les fabriquer à partir du précurseur, l'acide alpha-linolénique (noix, graines de lin, huile de lin, huile de colza...). Les oméga-3 favorisent la santé neuronale et celle du cerveau.

    L’objectif de cette étude était de savoir si une complémentation en oméga-3 pouvait réduire les problèmes de comportement des enfants à long terme. Pour cela, les chercheurs ont réalisé un essai clinique randomisé contrôlé en double aveugle (ni les participants ni le personnel encadrant ne savait qui avait les oméga-3 ou le placebo). 100 enfants âgés de 8 à 16 ans ont reçu un jus de fruits avec 1 g d’oméga-3 une fois par jour pendant 6 mois et 100 enfants ont reçu la même boisson placebo sans complément.

    Les enfants comme leurs parents ont effectué des tests de personnalité et répondu à des questionnaires au départ de l’étude, à 6 mois et à 12 mois, soit 6 mois après l’arrêt de la complémentation. Les parents devaient évaluer les comportements antisociaux et agressifs « externalisés » chez leurs enfants, comme le fait de se battre ou de mentir, ainsi que les comportements « internalisés » comme la dépression, l’anxiété et le retrait. À 6 mois et à 12 mois, les parents ont aussi répondu à des questionnaires sur leur propre comportement.

    À 6 mois, la moyenne des comportements antisociaux et agressifs décrits par les parents a diminué dans les deux groupes, qu’ils aient pris ou non des oméga-3 : « Par rapport au niveau initial à zéro mois, les deux groupes ont montré une amélioration à la fois dans les problèmes de comportements externalisés et internalisés après 6 mois. C’est l’effet placebo », explique Adrian Raine, principal auteur de l’article, qui ajoute : « Mais ce qui était particulièrement intéressant était ce qui se passait à 12 mois. »

    En effet, les comportements agressifs et antisociaux sont revenus au niveau initial dans le groupe contrôle à 12 mois, alors qu’ils sont restés à un niveau bas dans le groupe oméga-3. De manière surprenante, il y a aussi eu une amélioration du comportement agressif et antisocial des parents dont les enfants prenaient des oméga-3. Deux hypothèses sont envisagées : peut-être que des parents ont pris les compléments de leurs enfants ou peut-être qu’ils ont répondu positivement à l’amélioration du comportement de leur enfant.

    Par conséquent, une complémentation en oméga-3 pendant 6 mois chez des enfants semble avoir des effets sur le développement nerveux à long terme. « En tant que facteur protecteur pour réduire les problèmes de comportement chez les enfants, conclut Liu, un autre auteur de cette recherche, la nutrition est une option prometteuse ; elle est relativement peu chère et peut être facile à gérer. »

    Raine A1, Portnoy J, Liu J, Mahoomed T, Hibbeln JR. Reduction in behavior problems with omega-3 supplementation in children aged 8-16 years: a randomized, double-blind, placebo-controlled, stratified, parallel-group trial. J Child Psychol Psychiatry. 2015 May;56(5):509-20. doi: 10.1111/jcpp.12314.

    Les Omégas-3 en formulation unique

    GéLiCaps

    du  Laboratoire ETNAS

    LES OMEGAS-3 CHEZ LES ENFANTS

    Laboratoire ETNAS Montélimar

    Tél : 04 75 00 60 84

    http://www.etnas-labo.com

     

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  • L’HUILE D’OLIVE,  UN ALIMENT SANTE La consommation de l’huile d’olive remonte à l’Antiquité. Théophraste  relate son parfum dans son livre Sur les Odeurs.

    C’est une huile qui s’utilise dans l’alimentation et pour confectionner des soins de la peau.

    L’huile d’olive, très utilisée dans les pays méditerranéens, parfume les salades et reste la seule huile qui réagit bien à la cuisson.

    Cette huile renferme différents éléments nutritionnels bénéfiques à la santé.   

     

    Composition et bienfaits de l’huile d’olive

    L’huile d’olive possède des vitamines A et E bénéfiques pour la santé cardiovasculaire ainsi que des acides gras mono insaturés, Oméga- 9,L’HUILE D’OLIVE,  UN ALIMENT SANTE constituants de l’acide oléique.

    La chaîne d’atomes de carbone qui compose les molécules oméga-9 comprend une seule double liaison, alors que les acides gras polyinsaturés, oméga-6 et oméga-3 possèdent au moins deux double liaisons.

    Pour garantir un apport optimal en éléments nutritionnels, il convient d’utiliser des huiles d’olive de première pression à froid.

    Les huiles riches en acides gras mono insaturés ont un point de fumée élevé. Elles demeurent intéressantes pour la cuisson. Les températures de cuisson pour une huile extra vierge ne devant pas dépasser 180° et 210° pour une huile  ‘’bon marché’’.

    Si cette huile supporte mieux la chaleur que les autres huiles, l’apport des vitamines est bénéfique dans l’assaisonnement des salades et l’accompagnement d’aliments, pâtes, légumes… Ces vitamines sont détruites à partir de 40°.

    Près de 75% de l’huile est composé d’acide oléique. Ces acides gras sont connus pour la prévention des risques cardio vasculaires. Ces acides gras permettraient de faire baisser le ‘’mauvais cholestérol’’, (LDL) et d’augmenter le ‘’bon cholestérol’’, (HDL).

    Les acides gras où acide oléique, contenus dans l’huile d’olive diminuent les risques d’athérosclérose par leur action anti oxydante sur le cholestérol (LDL).

    L’huile d’olive renferme également des acides gras polyinsaturés, environ 8% d’oméga-6 et < 1% d’oméga-3.

    Suite à une étude américaine* datant de 1999  l’American Heart  Association (AHA) fait les recommandations suivantes :

    • L’apport quotidien en calories provenant des matières grasses ne devrait pas dépasser 30 % de l’apport éL’HUILE D’OLIVE,  UN ALIMENT SANTE nergétique total (calories).
    • La moitié de ces matières grasses devrait provenir des gras mono insaturés (oméga-9), un quart, des gras polyinsaturés(oméga-3 et oméga-6) et le dernier quart, des gras saturés.
    • On peut remplacer une partie des gras saturés par des gras mono insaturés, à condition de ne pas excéder la limite totale de 30 % de l’apport énergétique quotidien provenant des matières grasses.

    Les composés phénoliques, surtout L’hydroxytyrosol et l’oleuropéine, de l’huile d’olive lui confèrent une protection cellulaire majeure en neutralisant les radicaux libres; ces radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire et de ses conséquences : maladies dégénératives…

    L’apport régulier d’huile d’olive dans sa ration alimentaire permettrait de réguler la tension artérielle, les triglycérides,  le glucose, et aurait une activité anti coagulante.

    Les corps gras, type huiles végétales contiennent des éléments antioxydants pour prévenir leur rancissement. C’est pourquoi, plus une huile végétale contient d’acides gras mono insaturés, plus elle contient d’antioxydants liposolubles, vitamines A et E.

    Ces antioxydants se lieront parfaitement avec ceux contenus dans les salades, (vitamines B et C et minéraux divers), lorsque  l’assaisonnement est assuré par l’huile d’olive.

    L’huile d’olive renferme de la vitamine K, favorisant la formation osseuse.

    Un polyphénol qui pourrait être un puissant ‘’tueur de cellules cancéreuses’’ vient d’être découvert. C’est une équipe américaine** de l’université Rutgers et du Hunter College de la City University of New York qui a fait cette découverte et a  publié ses résultats dans la revue Molecular & Cellular Oncology.

    Cette molécule, L’oléocanthal, se retrouve dans les huiles d’olive extra vierges pressées à moins de 27°.

    Les chercheurs ont confirmé que ce polyphénol détruisait les cellules cancéreuses, mais ont découvert que cette destruction se faisait  en moins d’une heure.

    La mort de cellules cancéreuses est plus rapide, 30 à 60 minutes sous l’impact de L’oléocanthal que l’apoptose classique, la mort programmée des cellules, qui elle se fait sur quasiment une journée.

    L’action de ce polyphénol se ferait en s’introduisant dans les cellules cancéreuses pour détruire une enzyme détruisant ainsi les lysosomes,  sortes d’appareils digestifs des cellules. Ces lysosomes sont plus gros dans une cellule cancéreuse que dans une cellule saine, et seraient également plus fragiles. Dans ce processus les cellules saines ne sont pas touchées.

    Les études concernant cette découverte ont été effectuées sur des souris à des doses physiologiques bien plus faibles que peuvent représenter les besoins pour un humain.

    La conclusion de cette découverte revient aux chercheurs. David Foster "Dans une huile d’olive extra-vierge de haute qualité, l’oléocanthal est à une concentration d’environ 0,2 mg/ml. Or pour avoir un effet anticancéreux chez la souris, de précédentes études ont montré qu’il fallait leur administrer 0,15 mg d’OC par souris. De ce fait  pour un sujet de 90 kilos (l’équivalent de 3000 souris) il faudrait consommer 450 mg d’OC [0,15 mg X 3000 = 450 mg] pour obtenir la même dose efficace soit boire [(1 ml/0,2 mg) X 450 mg = 2250 ml] soit 2,25 litres d’huile d’olive !"

    Paul Breslin ‘’La dose utilisée dans les essais chez la souris est très élevée, mais il est raisonnable de penser qu’une exposition continue quotidienne (à l’oléocanthal) au cours de la vie pourrait avoir un gros effet aux niveaux observés…. nous avons besoin de plus d’études animales et puis d’essais humains".

    Il est certain qu’en mode prévention l’apport régulier d’huile d’olive extra vierge dans son alimentation reste un atout important  pour la santé.

    C’est bien l’ensemble de des constituants de l’huile d’olive qui contribue au maintient d’une bonne santé.

    Il est donc recommandé d’apporter chaque jour à l’organisme des omégas-9 pour la moitié de la ration lipidique et 1/4 d’acides gras polyinsatrés, oméga- 6 et oméga-3, en respectant un ratio oméga-6 /oméga 3  4/1.

    Ces recommandations se fondent à celles concernant un équilibre d’hygiène vitale, (alimentation, exercice physique, hydratation, repos et gestion du stress)

    L’HUILE D’OLIVE,  UN ALIMENT SANTE

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    *Kris-Etherton PM. AHA Science Advisory. Monounsaturated fatty acids and risk of cardiovascular disease. American Heart Association. Nutrition Committee.

    **Onica LeGendre, Paul Breslin et David Foster 

     

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