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Les graisses alimentaires sont devenues au fil du temps les principales ennemies de notre santé.
Tout d’abord les graisses de notre alimentation ont été montrées du doigt dans les problèmes d’hypercholestérolémie débouchant sur les risques cardiovasculaires.
Ensuite elles furent présentées comme étant les responsables des kilos en trop!
Aujourd’hui on n’hésite pas à crier au scandale devant l’utilisation de l’huile de palme dans nos assiettes, si bien qu’une taxe sur cette substance fut imaginée. En effet cette huile est présentée comme néfaste à la santé par son apport d’acides gras saturés et également accusée d’être en partie responsable de la déforestation.
L'erreur
Certaines personnes ont donc éliminé de leur alimentation tous types de graisses, persuadées faire le choix gagnant pour garder la ligne et rester en bonne santé.
Pourtant nous avons besoin de ces graisses alimentaires, même saturées, pour un bon fonctionnement de l’organisme! Se priver de lipides peut même engendrer différents dysfonctionnements! Comme pour tout type d’aliment il convient de les utiliser sans excès!
Trois sources de lipides
- Source végétale
- Source animale
- Source endogène, (transformation par l’organisme)
Trois groupes de lipides
- Lipides saturés
- Lipides insaturés, (polyinsaturés oméga 3 oméga 6 oméga 9 et mono insaturés)
- Lipides trans
L’apport nutritionnel en acides gras saturés se situe entre 8 et 10% des Apports Énergétiques Totaux, celui des acides gras polyinsaturés 25% des AET.
Les acides gras trans sont à éviter. Ils favorisent les maladies cardiovasculaires. Ils sont présents dans la viande, le lait, les produits hydrogénés et sont issus des fortes cuissons d’acides gras insaturés… Attention donc aux cuissons des ‘’bonnes huiles’’. Pour la cuisson, une quantité raisonnable d’huile de palme issue d’une production durable sera plus favorable!
Les lipides s’oxydent.
Les risques cardiovasculaires sont liés à l’oxydation des graisses, (cholestérol LDL), favorisant l’apparition de plaques d’athérome. Ces plaques d’athérome augmentent le risque d’athérosclérose, (durcissement des artères).
Il convient d’apporter des sources alimentaires anti-oxydantes en même temps que les lipides, lesquels nous avons absolument besoin.
Les fruits et légumes sont nos principales sources anti-oxydantes. Un apport modéré mais suffisant de graisses alimentaires couplé à des rations régulières d’aliments végétaux sont à observés pour le maintient d’un parfait équilibre.
Les besoins en lipides
Les lipides représentent 20% du poids du corps environ.
Ils possèdent un rôle énergétique majeur, et participent au développement structurel. Leurs fonctions de précurseurs hormonaux et prostaglandines sont prépondérants. Les lipides garantissent l’intégrité membranaire et véhiculent les vitamines liposolubles.
L’activation de certains enzymes est favorisée par l’apport de différents acides gras y compris ceux de l’huile palme!
L’évolution de la consommation de graisses est passée de 20% des AET environ à l’époque chasseurs/cueilleurs à près de 40 % de nos jours; les recommandations préconisent un apport de 30 à 35% maximum.
De nos jours la transformation endogène des sucres en graisses est un facteur très préoccupant pour la santé.
Le sucre est devenu l’ennemi numéro 1 en matière de santé. De moins de 1% des AET à l’époque chasseurs/cueilleurs, nous sommes passés à 20% aujourd’hui; les besoins étant fixés à 10 %.
Les sucres sont présents dans tous les produits industriels. Nous sommes confrontés à de véritables addictions aux sucres, ce qui explique le pourcentage trop élevé de leurs consommations. Ce sucre non utilisé par l’organisme se stocke sous forme de graisses et devient le nid de tous les troubles dits de ‘’civilisation moderne’’. De plus ces sucres que l’on retrouve dans les biscuits, viennoiseries… sont souvent assortis de graisses trans, nocifs pour la santé.
Ces graisses trans font augmenter le cholestérol LDL, (dit mauvais cholestérol), et font baisser le cholestérol HDL, (dit bon cholestérol).
Les acides gras mono insaturés abaissent le cholestérol LDL et élèvent le cholestérol HDL.
De nombreuses études attestent de l’intérêt des acides gras polyinsaturés W3. Ceux-ci jouent un rôle dans la prévention des risques cardiovasculaires liés à l’athérosclérose et dans l’arythmie.
Les acides gras polyinsaturés, oméga 6, abaissent également le cholestérol LDL, tandis qu’un apport en oméga 3 abaisse les triglycérides tout en augmentant le cholestérol HDL.
Il convient de respecter un équilibre dans l’apport d’oméga 6 et oméga 3. De nos jours nous observons un déséquilibre en constatant que la ration d’oméga 6 est 20 fois supérieure à l’apport en oméga 3, alors qu’elle devrait se situer autour de 4 fois.
Ce déséquilibre favorise l’état inflammatoire et le manque de fluidité du sang.
Une trop grande consommation d’oméga 3 aurait pour effet de fluidifier le sang avec tous les risques encourus.
Pour rétablir l’équilibre il convient d’apporter d’avantage d’oméga 3 à l’organisme, à travers maquereaux, sardines, saumons, flétans...
Dans certains cas nous devons avoir recours à des compléments alimentaires riches en oméga 3. Dans ce cas il est préférable de choisir un produit ayant un apport enEPA et DHA suffisant. En effet le règlement européen n° 432/2012 statut l’effet bénéfique des EPA/DHA à partir de 250 mg d’EPA et de DHA pour le fonctionnement cardiaque, et 250 mg de DHA pour le cerveau et la vision.
Il sera judicieux que le produit comporte des vitamines et minéraux co facteurs importants pour une parfaite assimilation des acides gras et pour contenir leur oxydation dans l’organisme. Ainsi la teneur en co enzyme Q10 sous sa forme Ubiquinol sera un plus.
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Le lait sous toutes ses formes, boisson, yaourt, fromage est largement plébiscité par les campagnes publicitaires pour ses vertus santé.
L’apport du calcium du lait est certainement le mythe le plus connu de la population mondiale!
Boire du lait garantirait des os solides!
Qu’en est-il exactement?
Des études montrent clairement que non seulement les allégations santé du lait sont infondées, mais que son ingestion est la cause de nombreux problèmes de santé… notamment le risque de fractures lié à la consommation de produits laitiers. (Voir l’article nutri info correspondant dans ce numéro!)
Malheureusement pour la santé de chacun, la force de communication et de (dés)information de l’industrie laitière est plus importante que celle concernant les études scientifiques. Cela aboutit aujourd’hui à une grande incompréhension du consommateur.
FONCTION DU LAIT
Le lait de chaque mammifère lui est propre, en fonction de chaque espèce. Sa teneur en éléments nutritifs ainsi que leurs tailles et leurs richesses diffèrent selon les besoins physiologiques de chaque espèce. Chacun peut comprendre la différence entre la teneur du lait d’une vache et celle d’une souris… Et pourtant ces 2 types de lait ont la même fonction! Mais les besoins nutritionnels du souriceau pour sa croissance sont totalement différents que ceux du veau, qui pèse à la naissance environ une quarantaine de kilos.
Le lait maternel est aussi différent de celui de la vache, beaucoup moins riche. Si le veau voit son poids se démultiplier dans sa première année, il en va différemment pour le nourrisson.
L’humain est la seule espèce à ingérer le lait d’une autre espèce, et il est également la seule espèce à continuer de consommer du lait après le sevrage, avec le chat domestique qui subit les préjugés de ses maîtres!
Le lait que produit chaque femelle du règne animal à la fonction de nourrir son petit, jusqu’au sevrage de celui-ci, c'est-à-dire le moment où le petit peut absorber et digérer d’autre aliments. C’est pourquoi sa composition diffère d’un animal à un autre.
LE LAIT : MAUVAIS POUR LA SANTE?
Les inconvénients du lait sont multiples. C’est surtout vrai pour le lait de vache, qui produit un aliment pour nourrir son veau.
- Perméabilité de la paroi intestinale. La caséine produit les mêmes effets que le gluten lorsque l’enzyme de dégradation de cette protéine est défectueuse. Une réaction auto immune peut être déclenchée. Cela provoque l’introduction de toxines dans l’organisme au lieu de les éliminer. Les réactions allergiques aux protéines du lait entraînent très souvent de l’eczéma, notamment chez le nourrisson.
- Intolérance au lactose. La lactase est l’enzyme qui permet la digestion de ce sucre diminue; elle disparaît dès le sevrage atteint pour 75 % de la population. C’est le cas pour tous les mammifères, chats compris!). Des troubles digestifs, gaz, ballonnements peuvent être le signe de cette intolérance.
- L’acide arachidonique que provoque le lait active les processus inflammatoires et allergiques.
- Ostéoporose accrue. L’absorption du calcium du lait fait monter le taux calcique dans le sang et le corps en cherchant à rééquilibrer son taux acceptable va éliminer ce trop plein. Le Pr Walter Willett, président du département de nutrition de l’Ecole de santé publique de Harvard (Boston). est considéré comme le plus éminent spécialiste de nutrition au monde. Pour lui, la solution contre l’ostéoporose ne passe pas par des apports élevés en calcium.
Pr Walter Willett : « Ni le calcium, ni les laitages ne sont la solution contre l’ostéoporose. Les pays qui consomment le plus de calcium ont les taux de fractures les plus élevés.
Dans les deux études prospectives que nous conduisons à Harvard, l’Etude des Infirmières et l’Etude des Professionnels de santé, il n’y a aucune relation entre la quantité de calcium ou de lait consommée par les hommes et les femmes et leur risque de fractures.
La plupart des autres études ont abouti à la même conclusion. La question de l'apport optimal en calcium est compliqué par les preuves dont nous disposons, qui montrent que des apports élevés, soit environ trois verres de lait par jour, augmentent probablement les risques de cancer fatal de la prostate »..LaNutrition.fr - Jeudi 31 Mars 2011
Les besoins en calcium sont couverts par une alimentation variée, équilibrée. Inclure dans ses rations alimentaires des légumineuses, légumes verts, céréales complètes, amandes, noix, noisettes, crustacés, poissons, chocolat noir, cacao, figues sèches, dattes, sans oublier les eaux, hépar, Contrex, Quézac, Badoit…
Pour prévenir les fractures, d’autres facteurs sont plus importants qu’une grosse consommation de calcium, comme l’apport suffisant en vitamine D et une activité physique régulière. La solidité des os réside sur les pressions exercées.
Les troubles inflammatoires, allergiques, digestifs peau, sont souvent diminués, voir disparaissent dès que l’on arrête la prise de laitage.
L’arrêt du lait et la consommation d’aliments sans gluten restent des pistes à privilégier pour soulager tous ces troubles.
LE PLAISIR D’UN BON FROMAGE
La France est le pays du fromage, et il n’est pas question de s’en priver!
Dans plusieurs régions d’excellents produits sont fabriqués et il convient d’en profiter avec modération, surtout si on ne souffre pas de troubles comme indiqués plus haut. Il convient de ne pas en manger à chaque repas et choisir des produits de bonne qualité.
Les desserts lactés ainsi que les boissons telles que le chocolat chaud peuvent être confectionnés avec des boissons végétales.
REMPLACER LE LAIT ET PRODUITS LACTES
Il existe différentes boissons végétales que l’on peut utiliser en remplacement du lait.
Ces boissons ressemblent au lait par la couleur, elles proviennent des céréales, riz, épeautre, millet, avoine… du quinoa, châtaigne et des oléagineux, amandes, noisettes…
Il existe une boisson végétale à base de soja qu’il convient d’utiliser avec parcimonie, notamment chez les enfants. Cette boisson, de même que les yaourts à base de soja renferment des molécules pouvant déséquilibrer le système hormonal.
La boisson de riz est la moins chère, douce, il n’est pas nécessaire d’y ajouter du sucre. Idéale pour les chocolats chauds et froids, pour confectionner de délicieuses crêpes et se digère très bien. Cette boisson riche en vitamines et minéraux peut être favorablement mélangée aux boissons de noisettes ou d’amandes pour un apport en protéines.
La boisson d’amande possède un goût prononcé et reste une bonne alternative au lait pour des boissons chaudes et énergétiques. Elle apporte des quantités appréciables de calcium, magnésium, fer, protéines et acides gras essentiels. Il est particulièrement recommandé aux personnes craignant de manquer de calcium de fabriquer soi-même sa boisson à partir de purée d’amandes et d’eau. Dans ce cas l’apport en éléments nutritifs est supérieur.
Les autres boissons végétales permettent de varier selon ses besoins et ses goûts.
Les intolérants au gluten privilégieront les boissons de riz, quinoa, châtaigne, millet, noisette et amande.
RECETTES BOISSONS VEGETALES
Boissons végétales. Pour 1 litre. Temps 5 à 8 mn.
- Faire tremper la veille 50 g d’oléagineux au choix ou flocons de céréales dans 1 l d’eau. (Rincer au préalable les oléagineux à l’eau claire).
- Rincer les oléagineux après avoir jeté l’eau de trempage et mixer une bonne minute dans 1 litre d’eau légèrement salé et mélangé à 1 cuillère à café de sirop d’érable.
- Filtrer à l’aide d’une passoire. (Les oléagineux broyés pourront servir à la confection d’un gâteau).
- Filtrer à nouveau à l’aide d’un filtre à café.
- Verser dans une bouteille, bien boucher et conserver au réfrigérateur.
- Bien secouer avant utilisation.
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Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire II ?
La psycho-neuro-immunologie, des recherches prometteusesDu passé à l'avenir en passant par le présent
Dans l'article précédent sur Nos pensées et le contrôle de notre système immunitaire, nous avons jeté des bases en parlant de l'histoire de la psycho-neuro-immunologie.
C'était pour le passé. Que nous réserve l'avenir ? Une des recherches les plus prometteuses dont j'ai eu vent est un genre de biofeedback très avancé. Imaginez porter des lunettes spéciales contenant un écran vous montrant l'état d'une tumeur ou d'une maladie à laquelle vous faites face ; ces lunettes et vous-même êtes reliés à un logiciel de biofeedback. Nous savons que nos pensées peuvent influencer notre système immunitaire ; le logiciel de biofeedback surveille vos émotions (provenant de vos pensées) et vos réactions et les projette sur l'écran. À un certain moment, vous remarquez, sur l'écran, que la tumeur commence à décroître ou que la maladie perd du terrain. En vous avertissant, le logiciel vous permet de prêter attention à l'état dans lequel vous vous trouvez à ce moment précis, pour que vous puissiez y rester et que vous parveniez à y revenir, à loisir... jusqu'à ce que la tumeur ou la maladie disparaisse. Ces recherches sont en cours... Le logiciel est déjà en usage... les lunettes à écran pas encore.
Que faire en attendant ? La relaxation et l'imagerie semblent être les deux modalités les plus prometteuses pour l'autoguérison ; elles n'ont pas besoin d'instrumentation compliquée et coûteuse. C'est durant la relaxation que le corps se guérit. Si l'on invite le subconscient à nous guider par des images de relaxation appropriées à la dysfonction, cela accélère considérablement le processus.
D'un autre côté, on peut aussi consulter des ouvrages qui nous aideront à comprendre notre état et nous mettrons peut-être sur la piste de la guérison.
Les émotions qui nuisent à la santé
Souvenez-vous que nous sommes formés d'énergie qui vibre à des fréquences différentes. Toute émotion à une fréquence particulière ; certaines nous conduisent vers la santé, d'autres vers la maladie et même la mort. Bien que je me méfie des plats tout préparés quant aux interprétations que l'on donne aux maladies, j'ai trouvé un auteur qui semble avoir un discernement exceptionnel et qui "voit juste" dans la plupart des cas. Par contre, la source de l'émotion qu'il mentionne, qui conduirait à la maladie, ne me semble pas aussi exacte, à moins que l'on ne tienne compte de l'ADN émotionnel ou des vies antérieures, selon vos croyances.
Le Dr Narayan Singh Khalsa, Ph.D., a fait une étude extensive reliant les sentiments aux troubles physiques. Les émotions qui causent le plus de problèmes de santé, selon lui, sont : être critique, en colère, avoir du ressentiment, être accablé de culpabilité, de honte, avoir un chagrin profond ou vivre dans la crainte et l'angoisse. Le Dr Khalsa décrit ces émotions :Toutes ces émotions sont des émotions qui peuvent être saines, si elles sont passagères. Un des médecins avec lequel je travaillais disait que les émotions ne sont que de l'énergie en mouvement... (e-motion = energy in motion) ; elles doivent nous traverser mais pas s'incruster. C'est lorsqu'elles restent bloquées qu'elles causent des problèmes.
Spirituellement, le mal-être peut également provenir d'un sentiment d'isolement ou de séparation d'avec Dieu, l'Univers ou cette puissance supérieure qui crée un vide lorsque nous nous sentons déconnectés. Le mal-être a un message important : quelque chose doit changer!
Prêtez attention aux signes précurseurs
Un cancer, par exemple, ne nous tombe pas dessus d'un jour à l'autre. Il y a une période d'incubation qui peut aller de 6 mois à 20 ans. Lorsque vous obtenez un diagnostic, posez-vous les questions suivantes : quels étaient mes sentiments, mes pensées, mes fantaisies, mes rêves, ainsi que les événements durant cette période de ma vie ou la précédant ? Quel événement traumatisant pourrait être à la source de mon problème maintenant ? Qu'est-ce que je n'ai pas digéré ? En général, on trouve un choc quelconque, qui n'a pas été résolu, entre 6 et 12 mois précédant la dégradation de la santé. La détérioration, allant de la phase 1 à la phase 8 (voir le schéma ci-dessous), peut se faire très progressivement ou très rapidement, selon les cas.
Il faut aussi tenir compte du fait que les maladies catastrophiques et dégénératives ont plus d'une source de déséquilibre. Pensons au mode de vie, à l'alimentation, à l'environnement, etc. La plupart des gens de nos jours réalisent l'importance de l'alimentation dans le bien-être, mais omettent souvent de faire le lien entre les émotions et le mal-être, sujet de la psycho-neuro-immunologie.
Exemples de troubles physiques pouvant avoir commencé par des problèmes psychologiques
Ne prenez pas les exemples suivants comme paroles d'Evangile. Bien que le pourcentage justifiant un rapport entre le physique et le psychologique soit étonnamment précis, il n'est pas garanti à 100 %. Je donne ci-dessous quelques exemples pour démontrer que les études qui ont été faites confirment que les pensées et les émotions ont un effet sur le bien-être. Rappelons que les pensées/émotions influencent le système nerveux, qui influence le système immunitaire. Les analyses du Dr Khalsa remplissent un manuel de 450 pages ; je n'en donne ici que quelques détails.Comme je l'ai mentionné, ce n'est qu'un aperçu. Pour les ennuis de cou, par exemple, le Dr Khalsa examine les problèmes de cou à gauche, à droite, au milieu, devant, derrière, sur la partie supérieure, médiane et inférieure, de rigidité, de douleurs, de torticolis et d'entorse cervicale.
Chaque vertèbre du dos reflète un problème distinct.
Chaque dent et chaque doigt sont liés à un problème différent.
Lorsque j'étudiais l'imagerie guidée, on nous avait avertis que ce genre de littérature n'était pas très précis et, à l'époque, c'était bien vrai. Il valait mieux demander des informations au subconscient pour cerner le problème. J'ai ensuite étudié et appliqué le livre du Dr Khalsa et j'ai été fort surprise par l'aide qu'il m'a apportée. Je commence souvent par lire les liens entre symptômes et psychologie, demandant à mes clients si l'explication leur paraît plausible, ce qui est en général le cas. Nous utilisons la kinésiologie appliquée, pour nous assurer de l'importance du lien. Nous faisons quelques rondes de Tapping, puis, si nous avons besoin de renseignements supplémentaires, avons recours à l'imagerie guidée interactive et à l'holoénergétique (imagerie sur turbo), avant de passer à d'autres modalités.
On dit souvent que la colère est tout aussi mauvaise pour un foie qu'un verre d'alcool. Tous les traumatismes affectent le cœur. La vésicule biliaire est souvent le siège du ressentiment et la constipation nous montre qu'il y a quelque chose dont nous ne voulons pas nous débarrasser. Le corps parle... nous n'avons simplement pas encore appris son langage... bien qu'on l'utilise souvent : "J'en ai plein le dos (lumbago ?)... J'ai les jambes en coton (panique)... Je vois rouge (colère)... Je ne sais plus où donner de la tête (torticolis ?)...
Santé, bonheur et épanouissement
Je voudrais terminer sur une notre plus positive. Nous nous sommes penchés sur bien de problèmes et des troubles psychologiques. On pourrait y passer tout son temps, mais ce ne serait pas un bon équilibre. Voyons l'autre côté de la balance. Pourquoi ne pas aussi canaliser son attention sur la santé et des sentiments plus constructifs. Les pensées pénibles jouent un rôle sur les nerfs et le système immunitaire, mais les pensées joyeuses le font aussi. Cultivons donc des pensées revitalisantes.• La relaxation, la générosité, la joie et la renonciation au passé permettront à votre circulation d'avoir libre passage. • L'amour, la joie et le pardon feront du bien à votre cœur. • Le contentement et la tranquillité calmeront votre estomac. • L'humilité, le bonheur, la bonne humeur et la joie font plaisir à votre foie. • La joie permettra à votre intestin grêle de bien fonctionner. • L'estime de soi est bon pour le gros intestin. • La sécurité, la foi et la confiance en l'avenir permettront à votre rate et à votre pancréas de bien marcher. • La tolérance, l'humilité, la modestie et l'intelligence aideront vos poumons à respirer. • Le calme, l'assurance, l'ambition et l'énergie sexuelle équilibrée fortifieront les reins et les grandes surrénales. • L'espoir, la légèreté et l'allégresse réjouiront votre thyroïde. • L'amour, le pardon, l'initiative aident la vésicule biliaire. • La paix et l'harmonie fortifieront la vessie. Lorsque l'on fait du jardinage, on enlève les mauvaises herbes (qui sont souvent d'excellentes plantes à vertus médicinales, mais ça, c'est un autre sujet), en même temps que l'on nourrit sa terre de ce dont les plantes ont besoin. Il en est de même pour notre terrain, le corps humain. Allier la lutte contre les dysfonctions (les mauvaises herbes), nourrir le terrain (le corps) et fortifier tout se qui va bien nous donnent une combinaison gagnante.
N'attendez pas que les mauvaises herbes envahissent et étouffent votre jardin / votre vie. Nourrissez votre corps... Contrôlez soigneusement vos pensées... Choisissez LA SANTE!
Danielle J. Duperret
Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD - Las Vegas (USA)Article paru dans Energie Santé mai 2014.
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Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire I ?
Les mauvaises nouvelles d’abord
Les médias nous font part, presque quotidiennement, de l’apparition de foyers de maladies de part le monde, ainsi que de découvertes de nouveaux virus et de nouvelles bactéries résistantes aux antibiotiques. Les médecins se sentent impuissants contre ces assauts, qu’ils n’ont pas les moyens de combattre. Entre le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) causé par un coronavirus (virus très contagieux) qui s’est déclaré dans le Moyen-Orient, et le virus Ebola en Afrique, en passant par les nombreux virus qui causent les grippes annuelles, sans oublier les infections iatrogènes (contractées dans les hôpitaux ou suite à la pharmacodépendance), on peut se demander ce que l’avenir nous réserve. Une discussion avec un médecin ne m’a pas rassurée. Selon lui, les épidémies d’antan seront bientôt jeux d’enfants comparées à celles auxquelles nous ferons bientôt face.Elle ne m’inspirent pas
Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Elles ne m’inspirent pas. Depuis mon adolescence, j’ai appris qu’à tout problème, il y a une solution. Passons aux bonnes nouvelles : imaginez votre vie si votre esprit pouvait avoir une mesure de contrôle, ou même le pouvoir d’influencer ce qui se passe dans votre corps. Futuriste ? Peut-être pas. Les recherches prometteuses de la psycho-neuro-immunologie nous offrent de l’espoir.La psycho-neuro-immunologie
Cette science, comme son nom l’indique, allie principalement la psychologie (l’étude scientifique du comportement et des fonctions mentales), la neurologie (une spécialité médicale se penchant sur les troubles du système nerveux) et l’immunologie (une autre spécialité médicale qui examine les différents aspects du système immunitaire). Simplement dit, la psycho-neuro-immunologie étudie les interactions entre les pensées, le système nerveux et le système immunitaire.
Dans ce premier article, nous allons jeter des bases pour comprendre l’évolution de cette nouvelle discipline. Un article plus "vivant" suivra, ainsi qu’une conférence vidéo en ligne.Évolution des connaissances
Il est utile de se faire une idée de l’évolution d’une science : voici, très brièvement, un peu d’histoire. Claude Bernard, un physiologue français, s’intéressait à la relation entre les troubles psychiatriques et le système immunitaire et créa le concept de "milieu intérieur" dans les années 1865. Walter Cannon, un professeur de physiologies à l’Université de Harvard, poursuivit ce concept et publia, en 1932, le livre Wisdom of the Body (La sagesse du corps), dans lequel il développait l’idée d’homéostasie, selon laquelle le corps régularise les différents systèmes pour se maintenir dans une condition stable et relativement constante.
Durant ses recherches sur les animaux (recherches qui semblent utiles mais que je déplore), Walter Cannon remarqua que l’anxiété, la détresse et la rage arrêtaient les mouvements de l’estomac des bestioles qu’il étudiait. Il observa que ces émotions déclenchaient les réactions de lutte, fuite ou immobilisation (on lui doit le terme "flight or flight reflex" - "réaction de fuite ou de lutte"). Les fruits de son travail furent publiés dans de nombreux articles et condensés dans le livre The Mechanical Factors of Digestion (Les éléments mécaniques de la digestion).
Nous en arrivons à Hans Selye, un endocrinologue hongrois, pionnier des recherches sur le stress, décédé en 1982. Hans Selye poursuivit ses recherches à l’Université de Montréal, avec l’aide de 40 assistants et sur 15 000 animaux, mettant les animaux dans des conditions physiques et mentales adverses variées. Après plusieurs années d’expérimentation, il développa le modèle du syndrome général d’adaptation, une théorie du stress, durant lequel les glandes surrénales augmentent de volume, le thymus, la rate et certains tissus lymphoïdes s’atrophient ; on observe également des ulcérations gastriques. Il publia 1700 rapports de recherches et 7 livres.
Hans Selye décrit trois étapes de ce processus d’adaptation : 1) alarme, 2) résistance et 3) épuisement. Prenons l’exemple de la cigarette. En général, la première cigarette nous fait tousser : le corps réagit et nous envoie un signal d’alarme. Si l’on continue à fumer, le corps va s’adapter et devenir résistant. On ne toussera plus et tout ira bien, pendant plusieurs années. Finalement, l’adaptation épuisera le corps et une bronchite, l’emphysème, un cancer ou la mort se déclareront.
Au milieu du 20ème siècle, Georges F. Salomon, de l’Université de Californie à Los Angeles, publia le livre Emotions, Immunity and Disease : a speculative theoretical integration (Les émotions, l’immunité et la maladie : une intégration théorique spéculative) dans lequel il forgea le terme psycho-immunologie. Il avait remarqué que les patients psychotiques avaient une réaction différente des patients non-psychotiques à la vaccination contre la coqueluche : le nombre de lymphocytes et d’anticorps était plus bas chez les psychotiques.Genèse de la la psycho-neuro-immunologie
Nous en arrivons à la psycho-neuro-immunologie. En 1975, Robert Ader et Nicholas Cohen, de l’Université de Rochester à New York, ont démontré, sur des rats, que le système immunitaire pouvait être conditionné. Les rats buvaient de l’eau contenant de la saccharine, puis ingéraient le médicament Cytoxan, qui donne des nausées et supprime le système immunitaire. Ader découvrit qu’après avoir été conditionnés, les rats réagissaient simplement lorsqu’on leur donnait de l’eau avec de la saccharine, sans médicament. Les résultats ont été reproduits maintes fois, attestant leur validité. Ce fut la première expérience scientifique démontrant que le système nerveux (le goût) pouvait influencer le système immunitaire.
En 1981, David Fellen, à l’Université de médecine de l’Indiana, découvrit un réseau de nerfs conduisant à des vaisseaux sanguins et à des cellules du système immunitaire. Des chercheurs ont également trouvé des nerfs, dans le thymus et la rate, se terminant en grappes de lymphocytes, de macrophages et de mastocytes, qui tous contrôlent la fonction du système immunitaire. Ader, Cohen et Felton publièrent le livre révolutionnaire : Psychoneuroimmunology (Psycho-neuro-immunologie).
Finalement, en 1985, Candace Pert, faisant des recherches en neuropharmacologie au NIH - National Institute of Health (Institut National de la Santé), découvrit qu’il y avait des récepteurs de neuropeptides spécifiques dans les membranes cellulaires du cerveau et du système immunitaire. La découverte que les neurotransmetteurs et les neuropeptides agissent directement sur le système immunitaire démontre leur étroite collaboration avec les émotions et suggère qu’il y a un mécanisme liant les émotions au système immunitaire.
Cette collaboration entre les différents systèmes, immunitaire, endocrine et nerveux ainsi qu’avec le cerveau, permet de mieux comprendre le lien entre les émotions et les maladies.
Lorsque j’ai étudié l’imagerie guidée interactive, nous nous sommes fortement appuyés sur les travaux de Hans Selye et de Candace Pert.
Pour lire ce que peut nous apporter cette collaboration entre les différents systèmes, lisez l’article sur L’imagerie et la puissance de l’esprit dans la guérison, paru dans Énergie-Santé.
Rendez-vous pour le prochain article, plus vivant, qui mettra en valeur la puissance de l’esprit dans la guérison.Voir l’article complémentaire, de Danielle Duperret :
Nos pensées contrôlent-elle notre système immunitaire ?
Danielle Duperret
Danielle Duperret est un docteur naturopathe et holistique, intéressée par l’énergie de la nourriture, la psychologie quantique, la parapsychologie, le biofeedback et la spiritualité depuis sa jeunesse. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages en anglais, qu’elle est en train de traduire en français.
Née et élevée en Suisse, elle a voyagé à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Inde avant de venir s’installer aux États-Unis en 1979, où elle vit présentement à Las Vegas.
Elle a donné naissance à 7 enfants (6 filles et 1 garçon), tous nés naturellement à la maison, qui ont eu le privilège d’un enseignement personnalisé à domicile et d’une alimentation biologique.
Elle a préparé des cours de naturopathie traditionnelle et quantique accrédités, pour des professionnels de la santé et offre de nombreux ateliers pour professionnels et grand public.
Sa vie n’a pas toujours été rose… mais elle a transformé les tragédies qui ont failli l’abattre en une force intérieure qui lui a permis de triompher de nombreux coups durs. Atteinte d’un cancer à l’âge de 15 ans, elle s’est mise à étudier la nutrition et la psychologie. Isolée, violée et violentée, mise en prison pour un crime qu’elle n’avait pas commis, elle a mis en pratique toutes les stratégies et techniques mentales et psychologiques qu’elle avait étudiées, puis a distillé celles qui l’avaient soutenue dans les circonstances les plus désespérées.
De la tragédie au triomphe, du chaos à la clarté, de la peur à la foi, le docteur Danielle offre des programmes d’études à domicile, des ateliers et des consultations personnelles, transmettant son savoir et son expérience à ses clients pour leur permettre de surmonter leurs obstacles et de vivre une vie riche et épanouie.Danielle Duperret
Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD - Las Vegas (USA)Article paru dans Energie Santé mai 2014.
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